Édition du mardi 11 décembre 2012
Des élus bloquent symboliquement un train pour protester contre des suppressions de dessertes
Comme ils s’y étaient engagés, des maires, accompagnés d’usagers et de militants associatifs, ont bloqué hier soir le train Paris-Clermont-Ferrand en gares de Nevers, Moulins et Vichy.
À l’occasion de la mise en place des horaires 2013, la SNCF a en effet annoncé la suppression d’un Intercités Paris-Clermont-Ferrand qui desservait ces trois villes, en fin de journée, pour le remplacer par un train direct. Un autre train omnibus a bien été créé, mais plus tôt dans la journée. Cette décision a été très mal ressentie par les élus des trois villes, qui parlent, à l’instar de Claude Malhuret (maire UMP de Vichy) de « provocation de trop ». L’indignation des élus dépasse tout clivage politique, puisque le maire PS de Nevers, Florent Saint-Fare-Garnot, et le président PCF du conseil général de l’Allier Jean-Paul Dufregne, dénoncent ensemble la décision de la SNCF, « prise sans aucune concertation ».
Outre ses retards fréquents et ses conditions de transport « dégradées », cette ligne a déjà fait l’objet de plusieurs modifications mal vécues par les élus et par les usagers, notamment son déroutage de la Gare de Lyon vers la gare de Paris-Bercy. Les élus locaux y voient « une forme de mépris pour les territoires ruraux ».
Hier, dans chacune des trois gares, les maires ont donc symboliquement bloqué le train – sans avoir à descendre sur les voies, la SNCF ayant accepté d’arrêter d’elle-même les trains en gares pour laisser le temps aux élus de s’exprimer. Entre 100 personnes (à Vichy) et 300 (à Nevers) se sont ainsi rassemblées sur les quais – élus, syndicalistes, représentants des chambres de commerce et d’industrie.
Les maires et présidents de conseils généraux concernés ont écrit une lettre à la SNCF et à RFF (Réseau ferré de France) pour exiger qu’ils reviennent sur leur décision. D’ici là, et tant que des négociations ne seront pas engagées, Florent Saint-Fare-Garnot a déclaré que « le mouvement continuera ».
À l’occasion de la mise en place des horaires 2013, la SNCF a en effet annoncé la suppression d’un Intercités Paris-Clermont-Ferrand qui desservait ces trois villes, en fin de journée, pour le remplacer par un train direct. Un autre train omnibus a bien été créé, mais plus tôt dans la journée. Cette décision a été très mal ressentie par les élus des trois villes, qui parlent, à l’instar de Claude Malhuret (maire UMP de Vichy) de « provocation de trop ». L’indignation des élus dépasse tout clivage politique, puisque le maire PS de Nevers, Florent Saint-Fare-Garnot, et le président PCF du conseil général de l’Allier Jean-Paul Dufregne, dénoncent ensemble la décision de la SNCF, « prise sans aucune concertation ».
Outre ses retards fréquents et ses conditions de transport « dégradées », cette ligne a déjà fait l’objet de plusieurs modifications mal vécues par les élus et par les usagers, notamment son déroutage de la Gare de Lyon vers la gare de Paris-Bercy. Les élus locaux y voient « une forme de mépris pour les territoires ruraux ».
Hier, dans chacune des trois gares, les maires ont donc symboliquement bloqué le train – sans avoir à descendre sur les voies, la SNCF ayant accepté d’arrêter d’elle-même les trains en gares pour laisser le temps aux élus de s’exprimer. Entre 100 personnes (à Vichy) et 300 (à Nevers) se sont ainsi rassemblées sur les quais – élus, syndicalistes, représentants des chambres de commerce et d’industrie.
Les maires et présidents de conseils généraux concernés ont écrit une lettre à la SNCF et à RFF (Réseau ferré de France) pour exiger qu’ils reviennent sur leur décision. D’ici là, et tant que des négociations ne seront pas engagées, Florent Saint-Fare-Garnot a déclaré que « le mouvement continuera ».
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